Robert Soloway est un nom célèbre dans le milieu du spam, et le titre de roi du spam lui va comme un gant. Entre 2003 et 2007, ce cher Robert dont la notoriété outre-Atlantique lui vaut une page dans Wikipedia, a envoyé plusieurs dizaines de millions de courriers non sollicités vantant les mérites de sa société Newport Internet Marketing. De son petit commerce, Soloway a récolté 300 000 dollars, mais aussi une condamnation de 7 millions de dollars qui avait fait grand bruit, car impliquant Microsoft dont l'identité avait été usurpée afin de servir de caution à une campagne... de spam évidemment.
Malgré cette défaite face à la firme de Redmond, Soloway a continué son activité de spammeur jusqu'à ce que la justice US le rattrape une nouvelle fois. Sous le coup de 35 chefs d'accusation, Soloway a fini par plaider coupable devant une cour de Seattle pour fraude et évasion fiscales, et d'encourir ainsi une peine de 26 ans de prison. Soloway vient de connaître le sort que lui a réservé la justice de son pays, et il en est finalement quitte pour près de 4 années à l'ombre pour une vie de spammeur.
Un chassé-croisé de spammeurs
Mais cela ne s'invente pas, l'AFP rapporte que le même jour où Soloway a été fixé sur son avenir à court terme, c'est l'un de ses collègues spammeurs qui purgeait une peine de prison de 21 mois depuis mai dernier, qui a réussi s'évader. Edward Davidson surnommé le " Colorado Spam King " est devenu le roi de l'évasion en profitant d'une sortie à l'extérieur pour se faire la malle. Précisons toutefois qu'il s'agissait d'un camp de prisonniers fédéral bénéficiant d'un régime assoupli.
De juillet 2002 à avril 2006, Davidson a eu à sa solde plusieurs petits spammeurs et un réseau d'ordinateurs et serveurs dissimulés dans une maison pour l'envoi de courriers non sollicités, à la recherche de personnes prêtes à investir dans une vingtaine de sociétés. Rémunéré en fonction du nombre d'actions vendues, Davidson a encaissé la bagatelle de 3,5 millions de dollars dont il aura du mal à profiter ayant désormais le FBI à ses trousses.
Malgré cette défaite face à la firme de Redmond, Soloway a continué son activité de spammeur jusqu'à ce que la justice US le rattrape une nouvelle fois. Sous le coup de 35 chefs d'accusation, Soloway a fini par plaider coupable devant une cour de Seattle pour fraude et évasion fiscales, et d'encourir ainsi une peine de 26 ans de prison. Soloway vient de connaître le sort que lui a réservé la justice de son pays, et il en est finalement quitte pour près de 4 années à l'ombre pour une vie de spammeur.
Un chassé-croisé de spammeurs
Mais cela ne s'invente pas, l'AFP rapporte que le même jour où Soloway a été fixé sur son avenir à court terme, c'est l'un de ses collègues spammeurs qui purgeait une peine de prison de 21 mois depuis mai dernier, qui a réussi s'évader. Edward Davidson surnommé le " Colorado Spam King " est devenu le roi de l'évasion en profitant d'une sortie à l'extérieur pour se faire la malle. Précisons toutefois qu'il s'agissait d'un camp de prisonniers fédéral bénéficiant d'un régime assoupli.
De juillet 2002 à avril 2006, Davidson a eu à sa solde plusieurs petits spammeurs et un réseau d'ordinateurs et serveurs dissimulés dans une maison pour l'envoi de courriers non sollicités, à la recherche de personnes prêtes à investir dans une vingtaine de sociétés. Rémunéré en fonction du nombre d'actions vendues, Davidson a encaissé la bagatelle de 3,5 millions de dollars dont il aura du mal à profiter ayant désormais le FBI à ses trousses.