
Entre 2003 et 2007, on attribue ainsi à Soloway l'envoi de plusieurs dizaines de millions de pourriels. Sous le coup de 35 chefs d'inculpation (fraude par mail, vol d'identité aggravé, etc.), Soloway a fini par être arrêté par les autorités américaines en 2007, année où il a engrangé 300 000 dollars grâce à ses petites opérations lucratives. Cette mise hors service avait fait naître le vain espoir d'une baisse notable du volume de courriers non sollicités.
Vendredi, " The King of Spam " a plaidé coupable devant une cour de Seattle pour fraude et évasion fiscales. Des faits graves pour lesquels il risque jusqu'à 26 ans de prison. Peu de chance par ailleurs que Soloway réussisse comme par le passé à éviter de payer son dû. Comme le souligne The Washington Post qui se fait l'écho de cette affaire, alors que les poursuites judiciaires pour spam se comptent désormais par centaines aux USA, il est très rare pour les spammeurs de devoir faire face à des accusations criminelles.
Robert Soloway devrait être fixé sur son sort le 20 juin prochain. Sa vie mouvementée de spammeur est retracée dans Wikipedia.