Une nouvelle fois, les États-Unis sont en tête du classement Sophos des douze pays les plus relayeurs de spam dans le monde. Pour le premier trimestre 2010, l'éditeur britannique impute aux USA 13,1 % du trafic du spam mondial. Une place de leader occupée depuis bien longtemps même si la tendance est à la baisse. Pour l'année 2009, ce taux attribué aux USA était en effet de 14,4 %.

Sophos remarque surtout une absence de marque dans son Top 12. La Chine n'y est plus présente. Fin 2009, l'Empire du Milieu apparaissait en quatrième position du classement pour l'acheminement de 5,1 % du spam mondial. Aujourd'hui, il faudrait pousser plus loin dans le classement pour découvrir la Chine en quinzième position avec 1,9 %.

" La Chine a mauvaise réputation aux yeux de nombreux autres pays pour avoir été le point de départ des récentes attaques ciblées contre les réseaux d'entreprises et de gouvernements étrangers, mais elle est au moins parvenue au cours des douze derniers mois à réduire significativement la quantité de spam relayé par ses ordinateurs "

, déclare Michel Lanaspèze, Directeur Marketing et Communication de Sophos Europe du Sud.

Spam-sophos-trimestre-2010 Les États-Unis, la Corée du Sud, le Brésil et l'Inde relaient à eux quatre 30 % du spam dans le monde. On remarquera également le retour de la France en dixième position ( 3 % ), alors qu'elle n'apparaissait pas en 2009 dans le classement de Sophos.

Selon Sophos, le spam représente 97 % de l'ensemble des messages reçus sur les serveurs de messagerie des entreprises. Ce spam est pratiquement uniquement diffusé via des réseaux d'ordinateurs infectés par des malwares. Des réseaux zombies ou botnets qui sont contrôlés par des cybercriminels.

" Les pays tels que les États-Unis doivent réaliser qu'un nettoyage systématique des PC présents sur leur propre territoire constituerait un pas important dans la lutte contre le cybercrime. Par ailleurs, nous devrions tous nous rappeler que si personne n'achetait de produits vendus via le spam, celui-ci serait beaucoup moins intéressant pour ses auteurs "

, commente Michel Lanaspèze.