Cela ne fait que cinq mois que les opérateurs US Sprint et T-Mobile ont annoncé l'abandon de leur projet de fusion, mais il est déjà de nouveau question d'un rapprochement.
Dans un marché cadenassé par les deux principaux opérateurs, les plus petits acteurs cherchent à joindre leurs forces pour mieux résister mais les obstacles réglementaires et les impératifs financiers n'ont jusqu'à présent pas permis à ce projet d'arriver à maturation.
Pour la troisième fois en quatre ans, les représentants des troisième et quatrième opérateurs du marché US se sont rencontrés pour des discussions encore préliminaires et informelles autour d'une fusion, rapporte ainsi le Wall Street Journal.
Elles reprennent dans le sillage d'une investigation antitrust du gouvernement US contre l'opérateur AT&T qui pourrait ouvrir une nouvelle fenêtre favorable.
Si leur réunion permettrait de constituer un nouvel opérateur aux 100 millions de clients, plus encore que les 93 millions d'abonnés d'AT&T, la problématique du contrôle (le japonais Softbank pour Sprint, l'allemand Deutsche Telekom pour T-Mobile), qui a déjà freiné les précédentes tentatives, restera entière.
Un rapprochement entre Sprint et T-Mobile permettrait en principe de partager les ressources et les infrastructures et de réaliser d'importantes économies de fonctionnement.