Voilà un sacré mystère. Dans le cadre d'une analyse dite de routine des données recueillies par sa solution Check Point ThreatCloud, la société de sécurité israélienne Check Point indique avoir constaté une augmentation massive du nombre de tentatives d'attaques en rapport avec le ver informatique SQL Slammer.
Déjà à ses grandes heures, SQL Slammer exploitait pour se répandre une vulnérabilité de type dépassement de tampon pour laquelle il existait un correctif disponible six mois auparavant. Elle affectait des serveurs de bases de données Microsoft SQL Server.
Près d'un demi-million de serveurs avaient été touchés, aboutissant à un ralentissement du réseau à l'échelle mondiale et mettant en lumière un certain laisser-aller d'administrateurs réseau. L'époque a changé… espérons-le.