Ce n'était qu'au mois de juin dernier : un nouvel acteur de poids dans l'industrie mobile, ST-NXP Wireless, était créé, avec pour ambition de devenir l'un des leaders du marché des composants mobiles. En réunissant les activités de STMicroelectronics et de NXP Semiconductors, puis en fusionnant avec celle d'Ericsson et de ses plates-formes EMP ( Ericsson Mobile Platform ), cette co-entreprise avait des arguments pour répondre aux géants Intel, Texas Instruments ou Qualcomm.
De plus, elle était épaulée par ses sociétés-mères et pouvait compter sur leurs structures et leur expérience du marché. Sauf que...la crise économique est passée par là et désorganise la belle mécanique.
" Avec une prévision du marché bien différente de ce qu'elle était il y a encore quelques mois, ST-NXP Wireless prend les mesures qui s'imposent pour adapter ses ressources R&D et ses coûts de structure au nouvel environnement économique ", précise la société dans un communiqué.
ST-NXP Wireless : la crise économique change la donne
Dans cette volonté de rationalisation de ses coûts, la société va tailler dans son effectif de 7500 employés et supprimer 500 emplois, dans une logique d'économie de 50 millions de dollars à court terme. En fusionnant leurs activités, les sociétés STMicroelectronics et NXP espéraient déjà économiser 250 millions de dollars en rassemblant ses différentes branches.
ST-NXP WIreless a été conçue dans l'espoir de redonner au secteur européen des composants mobiles une masse critique que les sociétés isolées ont perdue aux géants outre-atlantique. Cette activité demande de lourds investissements que seule peut soutenir une grosse structure.
STMicroelectronics détient 80% des parts de la co-entreprise qui peut s'attaquer à tous les domaines des chipsets mobiles : 3G, 3G, TD-SCDMA, après 3G, WiFi, Bluetooth, GPS, UWB, Radio FM...et combiner ces différents éléments dans des puces SoC ( System on a Chip ).
La crise économique intervient à un moment critique de la vie de ST-NXP Wireless, alors qu'elle débute seulement ses activités et qu'elle doit convaincre les fabricants, qui semblent se tourner d'un commun accord vers les plates-formes matérielles de Qualcomm.
La concurrence s'annonce donc très rude sur ce champ pourtant porteur puisqu'il est à la base de la production des smartphones, seul segment des téléphones portables capable d'afficher une croissance supérieure à 20%.
De plus, elle était épaulée par ses sociétés-mères et pouvait compter sur leurs structures et leur expérience du marché. Sauf que...la crise économique est passée par là et désorganise la belle mécanique.
" Avec une prévision du marché bien différente de ce qu'elle était il y a encore quelques mois, ST-NXP Wireless prend les mesures qui s'imposent pour adapter ses ressources R&D et ses coûts de structure au nouvel environnement économique ", précise la société dans un communiqué.
ST-NXP Wireless : la crise économique change la donne
Dans cette volonté de rationalisation de ses coûts, la société va tailler dans son effectif de 7500 employés et supprimer 500 emplois, dans une logique d'économie de 50 millions de dollars à court terme. En fusionnant leurs activités, les sociétés STMicroelectronics et NXP espéraient déjà économiser 250 millions de dollars en rassemblant ses différentes branches.
ST-NXP WIreless a été conçue dans l'espoir de redonner au secteur européen des composants mobiles une masse critique que les sociétés isolées ont perdue aux géants outre-atlantique. Cette activité demande de lourds investissements que seule peut soutenir une grosse structure.
STMicroelectronics détient 80% des parts de la co-entreprise qui peut s'attaquer à tous les domaines des chipsets mobiles : 3G, 3G, TD-SCDMA, après 3G, WiFi, Bluetooth, GPS, UWB, Radio FM...et combiner ces différents éléments dans des puces SoC ( System on a Chip ).
La crise économique intervient à un moment critique de la vie de ST-NXP Wireless, alors qu'elle débute seulement ses activités et qu'elle doit convaincre les fabricants, qui semblent se tourner d'un commun accord vers les plates-formes matérielles de Qualcomm.
La concurrence s'annonce donc très rude sur ce champ pourtant porteur puisqu'il est à la base de la production des smartphones, seul segment des téléphones portables capable d'afficher une croissance supérieure à 20%.
Source :
EE TImes