La technologie du stockage holographique apparaît comme la solution la plus prometteuse. Soit, mais comment ça marche' Explications.
Comme nous vous l'avons déjà indiqué, la firme japonaise Maxell promet la commercialisation d'ici fin 2006 du premier support optique de stockage holographique. Ce disque, à peine plus large et plus épais, sous sa forme actuelle, qu'un DVD classique, pourra accueillir jusqu'à 300Go de données, soit en gros 60 fois plus que les DVD normaux.
Développé par InPhase Technologies, une société émanant de Lucent, ce nouveau mode de stockage de données, baptisé Tapestry (tapisserie), a été officiellement dévoilé à l'occasion de l'International Broadcast Equipment Exhibition de Tokyo, la semaine dernière. Sur une galette de 13 cm de diamètre, il permet d'enregistrer jusqu'à 26 heures de vidéo en qualité haute-définition, avec des taux de transfert de l'ordre de 160Mbps.
Sur un DVD, les données sont enregistrées sous forme de microscopiques indentations à la surface du support optique. Dans le cas des deux formats de DVD à haute capacité qui se livrent en ce moment un lutte sans merci, un rayon laser opérant sous des longueurs d'onde variables permet d'écrire et de lire des données sur des couches disposées plus ou moins profondément sur le support.
Le système Tapestry fonctionne différemment: il utilise un faisceau laser scindé en deux parties, l'une servant de signal d'origine, l'autre de signal de référence. L'hologramme de stockage se forme à l'intersection de ces deux faisceaux, en décrivant un volume dans l'espace.
Les données sont encodées grâce à un modulateur spatial de lumière, qui retranscrit les 0 et les 1 du système binaire informatique en une sorte d'échiquier en trois dimensions, où les cases blanches représentent les 1, et les cases noires les 0. Les données sont ainsi réparties sur des "pages" contenant environ un million de bits. Au point dans l'espace où les deux lasers se croisent, un hologramme en trois dimensions (pléonasme!) est donc enregistré sur un support photo-sensible, au moyen d'une réaction chimique.
En faisant varier l'angle et/ou la longueur d'onde des faisceaux, ou l'incidence du support lui-même, il est ainsi possible de stocker dans la même portion d'espace plusieurs hologrammes, d'où les capacités de stockage astronomiques que cette technologie nous promet pour la fin de l'année prochaine.
Il ne nous restera plus qu'à fabriquer des petits droïdes pour nous projeter le résultat.
D2R2' Touché!
Comme nous vous l'avons déjà indiqué, la firme japonaise Maxell promet la commercialisation d'ici fin 2006 du premier support optique de stockage holographique. Ce disque, à peine plus large et plus épais, sous sa forme actuelle, qu'un DVD classique, pourra accueillir jusqu'à 300Go de données, soit en gros 60 fois plus que les DVD normaux.
Développé par InPhase Technologies, une société émanant de Lucent, ce nouveau mode de stockage de données, baptisé Tapestry (tapisserie), a été officiellement dévoilé à l'occasion de l'International Broadcast Equipment Exhibition de Tokyo, la semaine dernière. Sur une galette de 13 cm de diamètre, il permet d'enregistrer jusqu'à 26 heures de vidéo en qualité haute-définition, avec des taux de transfert de l'ordre de 160Mbps.
Sur un DVD, les données sont enregistrées sous forme de microscopiques indentations à la surface du support optique. Dans le cas des deux formats de DVD à haute capacité qui se livrent en ce moment un lutte sans merci, un rayon laser opérant sous des longueurs d'onde variables permet d'écrire et de lire des données sur des couches disposées plus ou moins profondément sur le support.
Le système Tapestry fonctionne différemment: il utilise un faisceau laser scindé en deux parties, l'une servant de signal d'origine, l'autre de signal de référence. L'hologramme de stockage se forme à l'intersection de ces deux faisceaux, en décrivant un volume dans l'espace.
Les données sont encodées grâce à un modulateur spatial de lumière, qui retranscrit les 0 et les 1 du système binaire informatique en une sorte d'échiquier en trois dimensions, où les cases blanches représentent les 1, et les cases noires les 0. Les données sont ainsi réparties sur des "pages" contenant environ un million de bits. Au point dans l'espace où les deux lasers se croisent, un hologramme en trois dimensions (pléonasme!) est donc enregistré sur un support photo-sensible, au moyen d'une réaction chimique.
En faisant varier l'angle et/ou la longueur d'onde des faisceaux, ou l'incidence du support lui-même, il est ainsi possible de stocker dans la même portion d'espace plusieurs hologrammes, d'où les capacités de stockage astronomiques que cette technologie nous promet pour la fin de l'année prochaine.
Il ne nous restera plus qu'à fabriquer des petits droïdes pour nous projeter le résultat.
D2R2' Touché!
Source :
VNUNet