L'année passée, Nintendo faisait beaucoup de bruit en lançant Super Mario Run, un jeu, comme son nom l'indique, ou le joueur voit son personnage courir sans s'arrêter et doit ainsi éviter des obstacles.
Véritable carton avec plus de 40 millions de téléchargements sous iOS en 4 jours seulement, le titre accusait 78 millions de téléchargements à la fin de l'année. Porté sur Android, le titre a très rapidement dépassé le cap des 150 millions de téléchargements, prouvant à Nintendo que ses franchises avaient de l'avenir sur mobile.
Malheureusement, ces téléchargements étaient facilités par le fait que le titre était proposé dans une version gratuite, mais bridée. En clair, le joueur n'avait accès qu'à une partie limitée du jeu au terme de laquelle il fallait passer à la caisse (10 euros) pour débloquer le reste du contenu.
Et il apparait que le titre a surtout intéressé les curieux, mais pas véritablement les joueurs puisque selon le PDG de Nintendo, le titre affiche un taux de bascule vers le modèle payant de seulement 10 %, ce qui en fait au final un échec commercial retentissant.
Nintendo, encore novice dans le jeu mobile a misé sur un modèle économique dépassé. Les utilisateurs refusent ainsi désormais de payer de prix fort pour l'accès à une application, mais sont paradoxalement plus en clin à dépenser beaucoup plus au grès de micro transactions. Heureusement, Nintendo a rapidement compris la situation et corrigé le tir, son deuxième titre, Fire Emblem se veut orienté vers les micro paiements et se veut déjà bien plus rentables que Super Mario Run avec dix fois moins de téléchargements.