Cette semaine, le classement Top500 des supercalculateurs les plus puissants a livré sa deuxième publication de l'année. Par rapport à la situation en juin, le podium mondial demeure inchangé.
Le leader du classement reste le supercalculateur chinois Sunway TaihuLight avec une puissance de 93 pétaflops. Cela correspond à une puissance de calcul globale de 93 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde (benchmark Linpack).
Sunway TaihuLight fonctionne sous Sunway RaiseOS 2.0.5 (Linux). Il est équipé de processeurs Sunway SW26010 à 1,45 GHz avec chacun 260 cœurs, et ainsi 10,65 millions de cœurs. Des processeurs fabriqués en Chine. Il dispose de 1,3 pétaoctets de mémoire RAM.
La deuxième place est occupée par un autre supercalculateur chinois. Tianhe-2 a une puissance de 33,9 pétaflops. Sous Kylin Linux, il est équipé de processeurs Intel Ivy Bridge et Intel Xeon Phi pour un total de 3,12 millions de cœurs, et avec plus de 1 pétaoctet de mémoire.
Sur la troisième marche du podium, il s'agit du supercalculateur suisse Piz Daint avec 19,59 pétaflops. Sous environnement Cray Linux, il comprend des GPU Tesla P100 de Nvidia et des processeurs Intel Xeon E5 : près de 362 000 cœurs et 340 To de mémoire RAM.
Grâce à une mise à niveau, Piz Daint avait sorti en juin le supercalculateur américain Titan (17,59 pétaflops) du podium mondial. Ce dernier recule encore d'une place et se retrouve désormais cinquième en étant devancé par le supercalculateur japonais Gyoukou (19,14 pétaflops). Avec 19,86 millions de cœurs, Gyoukou explose les compteurs à ce niveau.
Le premier supercalculateur français classé demeure Pangea de Total avec 5,3 pétaflops et une 21e place.
Par ailleurs, en juin, les États-Unis étaient en tête en nombre de systèmes classés. Désormais, ce leadership revient à la Chine avec 202 supercalculateurs, et 143 pour les USA. Suivent le Japon (35), l'Allemagne (20), la France (18) et le Royaume-Uni (15).