Depuis 2011, il est beaucoup question de 4G LTE avec les premiers déploiements dans plusieurs pays. Pour la France, il faudra attendre fin 2012 et surtout 2013 pour voir arriver ces réseaux mobiles à très haut débit et à faible temps de latence.

Si la technologie LTE ( Long Term Evolution ) est désormais générlement classée au rang de 4G, elle appartient toujours au champ technique de la 3G même si elle s'en situe à la frontière ( et était parfois qualifiée de technologie 3,9G ).

Son évolution LTE-Advanced est sensée appartenir à la génération suivante et serait la vraie 4G au sens technique. Là où LTE propose des débits descendants théoriques de 100 Mbps, LTE-Advanced sera en mesure de proposer 1 Gbps en échange fixe et 100 Mbps en échange mobile.

Même si le chemin est tracé pour plusieurs années, se pose déjà la question de la suite. Les réseaux 5G ne sont pas encore vraiment définis dans leurs caractéristiques sinon qu'ils offriront des débits encore supérieurs ( on évoque des débits théoriques de 10 Gbps sur les stations relais ) avec une efficience spectrale encore optimisée.


La 5G pour faire briller le Royaume-Uni
En attendant de se mettre d'accord sur des spécifications communes, plusieurs entreprises et instituts de recherche explorent déjà de nouvelles pistes qui pourront entrer dans le champ de la 5G. L'université de Surrey ( Royaume-Uni ) annonce ainsi qu'elle a trouvé 35 millions de livres sterling ( 43 millions d'euros ) de fonds pour créer un centre de recherche 5G, recueillant des investissements d'un fonds britannique pour la recherche mais aussi de partenaires industriels tels que Huawei, Samsung, Telefonica, Fujitsu Laboratories, Rohde-Schwarz et Aircom.

L'objectif sera de trouver des solutions aux défis techniques qui se posent mais aussi de redonner du lustre à la recherche britannique dans les technologies de réseau mobile. " bien que le Royaume-Uni ait joué un rôle actif dans la création des standards cellulaires 2G GSM, le pays est resté en retrait sur les générations 3G et 4G.  Les partenaires industriels de l'Université ont considéré cette proposition comme la plus grande opportunité pour le Royaume-Uni de regagner une position significative dans le développement des technologies 5G et plus généralement pour celui de l'activité économique intense qui en découlera ", indique le professeur Rahim Tafazolli, responsable de la branche CCSR ( Centre for Communication Systems Research ) de l'université de Surrey.

Parmi les problématiques à gérer, il y aura la multiplication par 1000 des échanges data prévue d'ici 2020 et la gestion de quelque 50 milliards d'appareils pouvant être connectés à Internet.