Le cabinet NPA Conseil indique ainsi que le secteur de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) serait en progression en France, l'intérêt du public ayant été relancé par l'arrivée de Netflix, la plateforme américaine.

Netflix-Android-1  L'arrivée de Netflix en grande pompe a suscité de l'intérêt de la part des Français pour les offres légales de SVOD. Il faut dire qu'en marge d'une forte communication de la part de Netflix, les autres plateformes qui ont fait front pour résister à son arrivée à grand renfort d'offres spéciales ont également séduit une partie du public.

Selon le cabinet d'étude, le marché devrait peser 35 millions d'euros en 2014, soit une hausse de 25 % comparé à l'année dernière.

Néanmoins, le marché se heurte à quelques problématiques complexes. D'une part, l'équipement des foyers n'est pas toujours propice à profiter pleinement des services proposés. Les débits des lignes ADSL ne suffisent parfois pas à canaliser les flux de contenus en HD. Et lorsque l'on parle de streaming et non de téléchargement, l'expérience s'en trouve fortement dégradée.

L'autre point qui pose problème est le principe de chronologie des médias. La réglementation impose ainsi un délai minimum avant qu'un film exploité en cinéma (3 ans) puisse retomber sur les autres plateformes de diffusion. Une règle qui devra évoluer dans un avenir proche pour tenter de limiter le piratage et permettre aux plateformes de SVOD de proposer des contenus récents.

Reste à savoir si la situation peut véritablement évoluer, la chronologie des médias étant annoncée comme l'unique planche de salut des propriétaires et exploitants de salles de cinéma.