Symbian Foundation C'est fin juin 2008 que Nokia a annoncé le rachat de la quasi-totalité des parts de Symbian Ltd afin de permettre la création d'une Symbian Foundation regroupant toutes les composantes du système d'exploitation mobile pour en faire une plate-forme open source d'ici 2010.

Signe de son intérêt auprès de l'industrie mobile, 11 nouveaux membres se sont rapidement ajoutés à la liste des membres fondateurs constitués de AT&T, LG, Motorola, Nokia, NTT DoCoMo, Samsung, Sony Ericsson, STMicroelectronics, Texas Instruments et Vodafone.

Aujourd'hui, 9 sociétés supplémentaires rejoignent la Symbian Foundation : 3, America Movil, TIM, pour les opérateurs mobiles, Marvell pour les semiconducteurs et les éditeurs Aplix , EB, EMCC Software, Sasken et TietoEnator.


La Symbian Foundation gagne de l'ampleur
La Symbian Foundation compte donc désormais une trentaine de membres pour faire progresser l'idée d'une plate-forme libre de droits, réunissant les ressources de Symbian et surtout agrégeant la communauté de développeurs autour d'un projet commun, permettant de répondre à la puissance des écosystèmes formés par la concurrence.

Le pari est audacieux alors que la LiMo Foundation, qui a récemment intégré les ressources du LiPS Forum, et Google Android se préparent à jouer un rôle de premier plan dans le domaine des plates-formes mobiles open source.

Mais, comme souvent dans cette industrie, la meilleure défense est l'attaque, et l'utilisation des propres armes de l'adversaire pourrait permettre à Symbian de maintenir son leadership sans s'enferrer dans un système clos et compartimenté.

Nokia, et la Symbian Foundation, comptent bien profiter de la plasticité et de la créativité du modèle open source pour rester compétitifs durablement. C'est une course contre la montre qui va s'engager dans les deux années à venir.