
Actuellement, Symbian est découpé en plusieurs éléments : Symbian OS, S60, UIQ et MOAP(S) ( utilisé au Japon ) répondant aux besoins de différents marchés mais disposant chacun de son écosystème. Devant la montée en puissance des plates-formes concurrentes, l'heure est à l'unification de toutes ces composantes.
C'est pourquoi Nokia, Sony Ericsson, Motorola, NTT DoCoMo, mais aussi AT&T, LG, Samsung, ST Microelectronics, Texas Instruments et Vodafone vont participer à la création de la Symbian Foundation, dans laquelle chacun partagera ses ressources en vue de créer un système d'exploitation mobile ouvert commun et libre de droits pour ses membres.
Nokia architecte, acteur et contributeur de la Symbian Foundation

Cet ensemble permettra de mettre en place une plate-forme unifiée avec une interface utilisateur commune, que les membres s'engagent à améliorer. Le but est de fournir un système open source complet d'ici à deux ans ( 2010 ) sous licence EPL 1.0 ( Eclipse Public License ).
La Symbian Foundation débutera officiellement ses activités à partir du premier semestre 2009 avec une première offre de ressources mobiles open source et un premier catalogue de terminaux les utilisant. La plate-forme créée restera compatible avec les versions actuelles, Symbian OS v9 et l'interface S60 3rd Edition, et donc avec les services et applications correspondants.
Le monde Symbian change donc de modèle pour s'adapter aux contraintes des nouveaux acteurs, et notamment de Linux Mobile qui s'apprête à débarquer en force. En utilisant un modèle de développement similaire, ses acteurs espèrent conserver une part de leur confortable avance ( plus de 200 millions de terminaux, une part de marché de plus de 60% ) tout en utilisant les mêmes armes qui font la force de Linux Mobile : développement commun et ouvert, partage des ressources, contributions.