Lors de son allocution devant presse en début de mois, Nicolas Sarkozy déclarait réfléchir à la suppression totale de la publicité sur les chaînes de télévision publiques, avec en guise de compensation pour la perte financière occasionnée, une taxe qualifiée d'infinitésimale sur les chiffres d'affaires des nouveaux moyens de communication comme l'accès à l'Internet ou la téléphonie mobile.
D'autres pistes ont été évoquées mais dans le cadre d'une conférence à Berlin, la commissaire européenne a tenu à prendre ses distances avec cette proposition, rapporte l'International Herald Tribune.
Reding fidèle à sa vision d'une Europe équitable
Connue pour ses prises de position en faveur d'un large accès à l'Internet considéré comme un outil de lutte contre l'exclusion sociale, ou encore pour avoir imposé aux opérateurs européens la réforme des tarifs de roaming, c'est presque en toute logique que Viviane Reding a fait preuve d'un grand scepticisme, arguant que cette proposition allait à l'encontre de sa vision de l'Europe : " Je pense qu'une taxe sur les nouveaux moyens de communication n'est peut-être pas la meilleure façon d'atteindre notre objectif d'une utilisation harmonieuse de ces outils par tous les citoyens. "
Au cours de ce rendez-vous berlinois, d'autres réactions plus vives encore ont été rapportées. Ainsi, le fondateur de la plate-forme internationale de réseau professionnel XING, a tout simplement sous-entendu qu'une telle mesure laisserait la France à l'écart de l'ère numérique. De son côté, le bien connu dans l'Hexagone, Tariq Krim, fondateur de Netvibes, s'est interrogé sur le fait qu'il appartenait apparemment aux nouveaux médias de financer les anciens : " Quand on y pense, c'est fou. On pourrait penser que ce serait l'inverse. "
Dans ce concert " d'éloges ", une voix est cependant venue à la rescousse de l'idée présidentielle, celle de l'un des représentants de Glam Media (blogs traitant de la mode). Pour lui, une petite taxe serait indolore et permettrait la production de programmes français de qualité, de documentaires et de films.
D'autres pistes ont été évoquées mais dans le cadre d'une conférence à Berlin, la commissaire européenne a tenu à prendre ses distances avec cette proposition, rapporte l'International Herald Tribune.
Reding fidèle à sa vision d'une Europe équitable
Connue pour ses prises de position en faveur d'un large accès à l'Internet considéré comme un outil de lutte contre l'exclusion sociale, ou encore pour avoir imposé aux opérateurs européens la réforme des tarifs de roaming, c'est presque en toute logique que Viviane Reding a fait preuve d'un grand scepticisme, arguant que cette proposition allait à l'encontre de sa vision de l'Europe : " Je pense qu'une taxe sur les nouveaux moyens de communication n'est peut-être pas la meilleure façon d'atteindre notre objectif d'une utilisation harmonieuse de ces outils par tous les citoyens. "
Au cours de ce rendez-vous berlinois, d'autres réactions plus vives encore ont été rapportées. Ainsi, le fondateur de la plate-forme internationale de réseau professionnel XING, a tout simplement sous-entendu qu'une telle mesure laisserait la France à l'écart de l'ère numérique. De son côté, le bien connu dans l'Hexagone, Tariq Krim, fondateur de Netvibes, s'est interrogé sur le fait qu'il appartenait apparemment aux nouveaux médias de financer les anciens : " Quand on y pense, c'est fou. On pourrait penser que ce serait l'inverse. "
Dans ce concert " d'éloges ", une voix est cependant venue à la rescousse de l'idée présidentielle, celle de l'un des représentants de Glam Media (blogs traitant de la mode). Pour lui, une petite taxe serait indolore et permettrait la production de programmes français de qualité, de documentaires et de films.