Le groupe japonais Fujitsu vient de présenter un dispositif permettant d'affirmer qu'une vidéo n'a pas été truquée, et qu'elle peut par conséquent servir en tant que pièce à conviction dans le cadre d'une affaire judiciaire par exemple.
Les technologies devenues accessibles au grand public sont telles qu'avec un bon ordinateur, les logiciels adéquats, un peu de patience et un peu d'entraînement, n'importe qui peut modifier proprement une vidéo, dans le but d'en supprimer certaines séquences par exemple. Les systèmes d'enregistrement de longue durée nécessitent le découpage en segments pour d'évidentes questions de stockage et de gestion, et des segments peuvent facilement avoir été ajoutés, supprimés, inversés ou remplacés.
Voilà pourquoi, dans le cadre d'une affaire judiciaire, il est pour ainsi dire quasiment impossible de garantir à 100 % l'authenticité d'une vidéo capturée à l'aide d'une caméra de surveillance et servant de pièce à conviction.
Fujitsu pense avoir trouvé la solution à ce souci de fiabilité avec son dernier dispositif. Dévoilé ces derniers jours, celui-ci consiste à l'horodatage des images couplé à l'utilisation de signatures lors de l'enregistrement et lors de l'extraction ou du découpage de la vidéo, ce qui permet, après comparaison des signatures, de savoir si la vidéo présentée a été ou non modifiée.
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