L'homme présenté comme un " spécialiste en informatique " a feint l'ignorance du caractère illicite de ses actes. Il faut dire qu'ils remontent à 2006, et dès lors la " pédagogie " de la loi Création et Internet n'avait pas pu œuvrer... Reste qu'il a insisté sur le fait qu'il n'avait par cherché à faire commerce de sa collection restée dans le cadre strictement familial.
Des arguments qui n'ont pas convaincu, et notre retraité breton d'écoper d'une lourde peine de deux mois de prison avec sursis et 33 000 € de dommages-intérêts qui iront dans les poches des parties plaignantes, des organisations représentant les intérêts de l'industrie du disque et du film. Ces dernières ont avancé que l'usage de logiciels P2P pour échanger illégalement était à l'origine de la division par deux du chiffre d'affaires du marché du disque.
L'infortuné retraité a été repéré d'une manière tout à fait fortuite, puisque dans le cadre d'une perquisition opérée pour une autre affaire.