Moins d'une semaine après la publication de Firefox 3.6, Google répond en mettant en ligne la version finale de Google Chrome 4.0. Elle s'adresse uniquement au système d'exploitation Windows, les versions dévolues à Mac OS X et Linux étant encore à l'état bêta. Les principales nouveautés de cette mouture sont le support des extensions et la synchronisation des favoris.
Les extensions pour Google Chrome sont écrites avec des technologies comme HTML, JavaScript et CSS. Leur mise à jour est prise en charge et l'installation ne nécessite pas un redémarrage du navigateur. Un gestionnaire accessible depuis le menu clé à molette permet de lister toutes les extensions présentes, de les désactiver ou de les désinstaller, et ce toujours sans redémarrage. Une galerie officielle des extensions pour Google Chrome est en ligne. Plus de 1 500 sont à disposition.
Depuis le menu clé à molette, une fonctionnalité de synchronisation des favoris est proposée. L'utilisateur doit se connecter à son compte Google afin que tous ses favoris soient transmis. Sur un autre ordinateur, il faut solliciter cette fonctionnalité, saisir ses identifiants et décider si oui ou non les favoris doivent être fusionnés. Cette synchronisation s'effectue via les mêmes serveurs de messagerie basés sur le protocole XMPP qui sont utilisés par Google Talk.
Au-delà de ces deux nouveautés, plusieurs améliorations ont été apportées. Pour les performances JavaScript, Google Chrome 4.0 a amélioré ses scores de 42 % par rapport à la précédente version stable sut les tests Dromeao DOM Core de Mozilla. Le navigateur qui passe totalement le test Acid3 ( ce n'est pas le cas de Firefox 3.6 ), offre aux développeurs de nouvelles API HTML 5 : LocalStorage, Database API, WebSockets.
À noter également l'implémentation de Strict Transport Security qui pour certains sites force un accès en mode sécurisé comme HTTPS. Une autre fonctionnalité de sécurité est également présente à titre expérimental : XSS Auditor, afin de filtrer certaines attaques Cross-Site Scripting volatiles sur des sites Web vulnérables ( vulnérabilité XSS réflective ).
Selon les statistiques de Net Applications, Google Chrome est devenu fin 2009 le troisième navigateur Web le plus utilisé au monde avec une part de marché de 4,63 % ( IE : 62,69 %, Fx : 24,61 %, Safari : 4,46 %, Opera : 2,40 % ).
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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