Le marché français compte toujours quatre opérateurs télécom, malgré les tentatives répétées de rachat qui tentent de ramener le secteur à trois acteurs, vu comme le seul moyen pour eux de sortir de la spirale de la guerre des prix.
Avec la nouvelle rumeur d'un rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, les cours des opérateurs en Bourse ont rapidement gagné en valeur avant de retomber après un énième démenti de Bouygues Telecom.
Martin Bouygues réaffirme ainsi qu'il n'est pas prêt à céder sa filiale télécom qui, après une sévère réorganisation, est désormais bien armée pour résister à la concurrence, malgré un poids économique moins important qui en fait la cible régulière des appétits des autres opérateurs.
Cette vision s'oppose à celle de Stéphane Richard, PDG d'Orange, qui affirme depuis longtemps que le marché télécom français doit revenir à trois opérateurs pour reprendre une dynamique affaiblie selon lui par l'arrivée d'un quatrième entrant.
Le journal Les Echos confirme que les opérateurs Orange, SFR et Free ont encore discuté ces dernières semaines d'un rapprochement avec Bouygues Telecom, sans aller pourtant jusqu'à formuler une offre.
Il n'y a d'ailleurs eu aucune réunion du conseil d'administration, ni d'un côté ni de l'autre, preuve qu'il ne s'agit toujours que de discussions informelles. Et avec l'élection présidentielle qui s'annonce, on voit mal le déclenchement d'une offre avant plusieurs mois au mieux.
Et le plus dur reste encore à faire : convaincre Martin Bouygues de céder sa filiale...