La nouvelle ne devrait pas ravir les équipementiers télécom qui ont été durement touchés par la crise économique mondiale de 2008-2009, quand les entreprises ont drastiquement freiné leurs dépenses, et notamment les équipementiers européens soumis à une très forte pression sur les prix par leurs concurrents chinois.
Sont particulièrement visés les groupes Alcatel-Lucent et Nokia Siemens Networks, dont les fusions ont été difficiles, obligeant à de sévères réorganisations, tandis que d'autres, comme le leader mondial Ericsson ou le chinois Huawei ont les moyens de mieux résister.
Une année 2012 qui s'annonce difficile
La pression est également forte sur les acteurs plus petits qui n'ont pas les moyens de diversifier leurs activités et leur clientèle. Sans être aussi difficile qu'en 2009, le marché devrait connaître une très faible croissance cette année, préviennent les analystes.
Sur l'ensemble du secteur télécom, l'industrie mobile devrait être particulièrement concernée et c'est une baisse des investissements qui est attendue cette année. Le premier semestre 2012 sera sans doute celui qui aura le plus d'impact et il n'y aura pas d'amélioration avant 2013.
Autant dire que le contexte est une nouvelle fois défavorable pour les équipementiers européens, aggravé par la menace d'une nouvelle guerre des prix, alors qu'ils viennent de s'engager dans de nouvelles restructurations avec un focus précisément sur les équipements mobiles. Et ce malgré le besoin d'augmenter la capacité des réseaux mobiles sous l'effet d'une demande accrue du public pour le data mobile.
Publié le
par Christian D.

Source :
Reuters

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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