L' Association Française des Opérateurs Mobiles vient de publier la première édition de son observatoire économique de la téléphonie mobile dont la réalisation a été confiée aux instituts d'études IDATE et Coe-Rexecode dans le but de présenter les éléments caractéristiques du marché français des télécommunications mobiles, dans sa contribution à l'économie nationale et au consommateur, en comparaison de pays voisins.


Les principaux enseignements délivrés par cet observatoire :
  • Début 2007, le secteur de la téléphonie mobile en France compte 51,7 millions de clients contre 500 000 quinze ans auparavant, période à laquelle les premiers services ont été commercialisés.
  • Près de 4 Français sur 5 âgés de 15 ans et plus étaient équipés d'un téléphone mobile fin 2006.
  • Les services non voix (MMS, WAP, ...) constituaient plus de 15% du chiffre d'affaires des opérateurs en 2005.
  • 95 000 emplois directs et indirects crées en France en 2005 avec une forte contribution à l'économie (supérieure à l'aéronautique civile et proche de celle des services informatiques).
  • Le secteur de la téléphonie mobile est l'un des premiers investisseurs en France avec 30 milliards d'euros en cumulé depuis 15 ans.
  • De 3 acteurs en 2005, le secteur de la téléphonie mobile est passé aujourd'hui à près de 30 marques.
  • Le consommateur français bénéficie d'une diminution régulière du prix de ses appels mobiles : 15,8 centimes d'euros HT en moyenne pour une minute d'appel en 2006, baisse de 26% du prix moyen de la minute d'appel entre 2002 et 2006.
  • Le consommateur français bénéficie d'offres plus avantageuses que son homologue anglais, espagnol, italien et allemand : les modalités françaises de facturation permettent pour le même prix de téléphoner plus longtemps (24,1 € HT de dépense moyenne mensuelle par client en 2005), messagerie vocale gratuite. De fait, il téléphone plus, 147 minutes par mois en 2005 contre 50 pour le consommateur allemand, 89 pour l'anglais, 82 pour l'italien et 115 pour l'espagnol.
Toutes ces données sont toutefois à regarder avec un oeil critique car publiées par une association dont les trois membres fondateurs ont déjà été condamnés pour entente illicite.