« Certaines de ces nouvelles planètes probables sont petites, et d’autres se situent dans la zone habitable de leur étoile, mais il reste beaucoup de travail pour confirmer ces résultats. » Confie Roger Hunter, directeur du programme Kepler à la NASA.
En réalité, Kepler n’a pas découvert ces planètes alors qu’il était en panne, mais dans les trois premières années de sa mise en route entre mai 2009 et mars 2012. La quantité d’information collectée étant
Lancé en mars 2009, le projet Kepler aura couté 600 millions de dollars et prévoyait 3,5 années d’exercice afin de déterminer à quel point les planètes comme notre Terre pouvaient être communes dans la Voie lactée.
Kepler suppose la présence d’une exoplanète (il ne la pas) en se focalisant sur les étoiles et en
Lancé avec 4 roues de réaction fonctionnelles, 3 pour un usage immédiat et 1 en secours, la roue numéro 2 était tombée en panne en juillet 2012. Malheureusement, une seconde est également tombée en panne le mois dernier, empêchant le télescope d’orienter son objectif convenablement.
Les ingénieurs ont identifié un certain nombre de tests potentiellement capables de rétablir l’usage de l’une des roues. Le développement de ces commandes est toujours en cours et les tests effectués au centre spatial de Boulder dans le Colorado.
Que Kepler fonctionne à nouveau à 100 % ou non, les découvertes à lui créditer devraient se multiplier dans les semaines et années à venir. « Nous avons des données pour au moins 2 ans de recherche. Donc je pense que les découvertes les plus intéressantes et excitantes devraient intervenir dans les deux années à venir ».