La volonté ferme de Viviane Reding, commissaire européen aux télécommunications, de faire baisser le prix des terminaisons d'appel mobile ( coût du passage d'un appel du réseau d'un opérateur à celui d'un autre ) de 70% sur les trois prochaines années fait bondir les opérateurs mobiles.
Ceux-ci réfutent l'idée que cette action sera profitable aux consommateurs. L'opérateur Vodafone, l'un des plus importants au monde, a déjà produit une enquête soulignant qu'un prix de terminaison d'appel de 1 à 2 centimes d'euros par minute ( au lieu de 8 centimes en moyenne ) en contrepartie de la possibilité de facturer les appels entrants aux abonnés risquait de pénaliser jusqu'à 10% des utilisateurs européens, soit 40 millions de personnes.
Pour enfoncer le clou, cinq opérateurs mobiles ( Deutsche Telekom, Orange, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone ) complètent cette vision par une étude qui aboutit à la conclusion que les baisses de tarifs envisagées " ne conduiraient pas nécessairement à des coûts généraux plus faibles pour la détention et l'utilisation d'un téléphone ".
Scénario catastrophiste contre volonté ferme
Les petits budgets seraient les premiers touchés, conduisant à un recul du taux de pénétration du mobile dans les zones qui appliqueraient un prix de 2 centimes d'euros. Or l' Arcep, le régulateur français, qui a lancé une consultation publique sur le sujet, semble être prête à suivre les propositions de Bruxelles pour la régulation des prix des terminaisons d'appel mobile de la période juillet 2009 - décembre 2010.
Pour justifier leur raisonnement, les opérateurs soulignent qu'aux Etats-Unis, où le prix des terminaisons d'appel est plus bas qu'en Europe, les abonnés mobiles paient en moyenne 11,73 € en plus chaque mois par rapport aux abonnés européens.
Viviane Reding, qui a fait preuve de fermeté à l'occasion de la mise en place de l'eurotarif pour les appels en itinérance, devra finaliser ses propositions d'ici la fin de l'année, malgré l'opposition affichée des opérateurs.
Ceux-ci réfutent l'idée que cette action sera profitable aux consommateurs. L'opérateur Vodafone, l'un des plus importants au monde, a déjà produit une enquête soulignant qu'un prix de terminaison d'appel de 1 à 2 centimes d'euros par minute ( au lieu de 8 centimes en moyenne ) en contrepartie de la possibilité de facturer les appels entrants aux abonnés risquait de pénaliser jusqu'à 10% des utilisateurs européens, soit 40 millions de personnes.
Pour enfoncer le clou, cinq opérateurs mobiles ( Deutsche Telekom, Orange, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone ) complètent cette vision par une étude qui aboutit à la conclusion que les baisses de tarifs envisagées " ne conduiraient pas nécessairement à des coûts généraux plus faibles pour la détention et l'utilisation d'un téléphone ".
Scénario catastrophiste contre volonté ferme
Les petits budgets seraient les premiers touchés, conduisant à un recul du taux de pénétration du mobile dans les zones qui appliqueraient un prix de 2 centimes d'euros. Or l' Arcep, le régulateur français, qui a lancé une consultation publique sur le sujet, semble être prête à suivre les propositions de Bruxelles pour la régulation des prix des terminaisons d'appel mobile de la période juillet 2009 - décembre 2010.
Pour justifier leur raisonnement, les opérateurs soulignent qu'aux Etats-Unis, où le prix des terminaisons d'appel est plus bas qu'en Europe, les abonnés mobiles paient en moyenne 11,73 € en plus chaque mois par rapport aux abonnés européens.
Viviane Reding, qui a fait preuve de fermeté à l'occasion de la mise en place de l'eurotarif pour les appels en itinérance, devra finaliser ses propositions d'ici la fin de l'année, malgré l'opposition affichée des opérateurs.
Source :
AFP