Sa missive transmise à Françoise de Panafieu a été relayée auprès du ministère de la Culture et de la Communication afin que la députée puisse avoir matière à répondre. Mais de manière inattendue, une copie de l'e-mail a fini par atterrir à la direction de TF1. Une initiative d'un chef de cabinet du ministère accompagnée de ce mot : " vous avez manifestement des salariés qui aiment tirer contre leur propre camp ".
Convoqué en mars 2009 par la direction de TF1, Jérôme Bourreau-Guggenheim a été licencié le mois suivant. TF1 a estimé que c'était bien en sa qualité d'employé du groupe que l'homme avait exprimé publiquement des prises de position " particulièrement radicales " et " contraires aux déclarations officielles " de TF1, " notoirement en faveur " du projet de loi.
L'affaire est allée aux Prud'Hommes et la décision sera connue le 21 juillet prochain. L'avocat du plaignant réclame 100 000 euros pour " violation des libertés fondamentales ", et notamment délit d'opinion politique. Le blog Écrans de Libération rapporte l'obstination de Jérôme Bourreau-Guggenheim qui se dit prêt si nécessaire à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme : " ça non, sur la liberté d'expression, je ne les lâcherai pas ".
En attendant, Jérôme Bourreau-Guggenheim paraît confiant : " le droit est de mon côté, plus qu'à attendre ".
Publié le
par Jérôme G.

Source :
Écrans

Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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