Le projet de recherche Theseus - la déclinaison allemande de ce que l'on appelle Quaero en France - a pour ambition de développer le moteur de recherche multimédia le plus avancé. Il sera par exemple capable de traduire, identifier et indexer des images, de l'audio et du texte.
Selon le projet initial, le gouvernement allemand devrait financer diverses entreprises - comme Siemens, SAP, Deutsche Thomson et Empolis ( groupe détenu par Bertelsmann ) - pour donner un coup de fouet au développement de Theseus. Ensuite, les investissements d'outre-Rhin devraient été partagés entre des petites et moyennes entreprises afin de travailler sur les premiers travaux de recherche effectués par les groupes précités.
Du côté français, on discute toujours d'un projet de subvention similaire avec la Commission européenne, avec pour objectif d'investir 112 millions d'euros dans le moteur de recherche Quaero, somme s'articulant notamment autour de technologies vidéo conçues par Thomson, indiquent nos confrères d'Associated Press.
Les régulateurs européens ont déclaré qu'ils autorisaient l'Allemagne à subventionner le projet jusqu'en 2011 car des concessions ont été faites de la part du gouvernement de manière à ce qu'aucune compagnie ne soit placée en désavantage par rapport à une autre. Ces arrangements devraient également permettre d'aider l'industrie à travailler en étroite collaboration avec des chercheurs afin d'optimiser l'efficacité de la recherche sur le moteur.
Une des raisons pour lesquelles l'Europe se retrouve derrière les Etats-Unis vient du fait que les efforts industriels sont souvent trop fragmentés ou isolés. L'UE espérait que ce projet pourrait permettre aux deux pays d'unir leurs efforts mais l'Allemagne s'était finalement retirée de Quaero en décembre 2006. Reste que Google, firme inaugurée il y a neuf années, sera un adversaire redoutable pour Theseus et pour Quaero.
Selon le projet initial, le gouvernement allemand devrait financer diverses entreprises - comme Siemens, SAP, Deutsche Thomson et Empolis ( groupe détenu par Bertelsmann ) - pour donner un coup de fouet au développement de Theseus. Ensuite, les investissements d'outre-Rhin devraient été partagés entre des petites et moyennes entreprises afin de travailler sur les premiers travaux de recherche effectués par les groupes précités.
Du côté français, on discute toujours d'un projet de subvention similaire avec la Commission européenne, avec pour objectif d'investir 112 millions d'euros dans le moteur de recherche Quaero, somme s'articulant notamment autour de technologies vidéo conçues par Thomson, indiquent nos confrères d'Associated Press.
Les régulateurs européens ont déclaré qu'ils autorisaient l'Allemagne à subventionner le projet jusqu'en 2011 car des concessions ont été faites de la part du gouvernement de manière à ce qu'aucune compagnie ne soit placée en désavantage par rapport à une autre. Ces arrangements devraient également permettre d'aider l'industrie à travailler en étroite collaboration avec des chercheurs afin d'optimiser l'efficacité de la recherche sur le moteur.
Une des raisons pour lesquelles l'Europe se retrouve derrière les Etats-Unis vient du fait que les efforts industriels sont souvent trop fragmentés ou isolés. L'UE espérait que ce projet pourrait permettre aux deux pays d'unir leurs efforts mais l'Allemagne s'était finalement retirée de Quaero en décembre 2006. Reste que Google, firme inaugurée il y a neuf années, sera un adversaire redoutable pour Theseus et pour Quaero.