Le week-end dernier, le blog Reflets.info a mis le doigt sur faille de sécurité dans l'un des serveurs de TMG. Ce dernier n'était tout simplement pas protégé, laissant ainsi en libre accès plusieurs informations ( fichiers surveillés, adresses IP, faux profils utilisés sur les réseaux, copie du logiciel utilisé pour la surveillance... ). Pour partie, des données ont été publiées sur Pastebin.
Face à un " risque théorique de propagation de la faille " à ses serveurs, l'Hadopi nous a expliqué avoir coupé l'interconnexion avec TMG, ce qui pour autant ne porte pas un coup d'arrêt à la riposte graduée. TMG a par ailleurs tenté de calmer le jeu, précisant que le serveur en question était en place à des fins de tests et n'avait aucun lien avec l'Hadopi.
Le PDG de TMG a indiqué à Ouest-France avoir porté plainte. " Dans la nuit de vendredi à samedi, nous avons été victimes d'un vol de données. […] Nous avons porté plainte ". Pour le contrôle de la CNIL, Alain Guislain se dit confiant et l'incident lui aurait fait " prendre conscience de la surface médiatique de TMG " et des " risques que cela suppose ". N'est-ce pas aussi une façon de reconnaître une grosse boulette ?
Un vol de données qui étaient pour ainsi dire laissées à la vue de tous via un simple navigateur, la plainte paraît osée. À voir s'il y aura réellement une suite sur le plan juridique. Cela ressemble en tout cas fortement à une communication de crise pour TMG.