Alors qu’il tente de redresser la barre après un scandale financier, Toshiba fait le tri parmi ses différentes activités. On a ainsi appris que le groupe japonais a décidé de s’éloigner des ordinateurs grand public (tout en maintenant sa présence sur le B2B). Il pense également arrêter les semi-conducteurs à destination de l’automobile et de l’électroménager (mais maintenir les mémoires flash pour les PC, les smartphones et les tablettes tactiles).
Aujourd’hui, on apprend que la branche d’équipement médical serait à son tour sur la sellette. Toshiba entendrait en effet céder une partie de sa filiale Toshiba Medical Systems et si possible la totalité, sachant qu’elle serait valorisée à 400 voire 650 milliards de yens (3,25 milliards d’euros voire 5,28 milliards d’euros), du fait de l’intérêt suscité. Cela arrangerait bien le groupe, sachant que le scandale financier de 2015 lui a coûté 155 milliards de yens (1,26 milliard d’euros). D’après les dernières informations, les groupes japonais Canon, Fujifilm et Konica Minolta feraient partie des repreneurs potentiels. Le fonds d’investissement américain KKR a également fait part de son intérêt.
Autre géant nippon à traverser une mauvaise passe, Sharp a récemment fini sous pavillon étranger. Il va en effet être racheté par Hon Hai, la maison-mère de Foxconn.