Selon la presse nippone, Toshiba réfléchit ainsi à une scission qui pourrait intervenir d’ici la fin mars, afin de mettre sur pied une entité indépendante dans laquelle Western Digital pourrait prendre autour de 20 % pour 1,65 à 2,5 milliards d’euros, des discussions étant apparemment en cours. D’autres investisseurs pourraient entrer au capital. Plusieurs fonds auraient d'ailleurs manifesté leur intérêt.
Pour autant, le groupe japonais compte bien garder une part majoritaire. Car, si ces activités sont gourmandes en trésorerie, elles sont également celles qui génèrent le plus de croissance, avec la mémoire flash que l’on retrouve à bord des SSD, des smartphones et des tablettes tactiles. Au second trimestre 2016, Toshiba était numéro deux mondial du secteur. Il représentait 20,4 % du marché de la mémoire flash, juste derrière Samsung avec ses 34,9 %.