Le tourisme spatial reste actuellement un concept réservé à quelques chanceux millionnaires. Le prix d'un ticket pour l'espace via un lanceur traditionnel reste très élevé et les places ultra limitées.

Pour proposer davantage de voyages dans l'espace, les industriels se penchent ainsi vers des solutions moins onéreuses, réutilisables et moins dépendantes des carburants traditionnels. C'est ainsi que l'idée du ballon stratosphérique s'est imposée presque naturellement pour ces sociétés souhaitant exploiter un nouveau secteur qui pourrait exploser dans la prochaine décennie.

Zephalto Lucy

La société toulousaine Zephalto annonce ainsi la mise en vente de ses premiers vols touristiques dans la stratosphère avec un décollage dès l'année prochaine, et un billet à 170 000 euros.

La société mise sur des vols en douceur, depuis un ballon stratosphérique qui se stabilise à 25 km au-dessus du niveau de la mer. L'ascension est douce et se fait sans encaisser aucun G, la préparation physique des voyageurs est donc minimale. Elle se veut également écologique, car elle ne repose pas sur la combustion de carburants.

Un ballon test a été testé ce 12 octobre, il s'est envolé depuis l'aérodrome d'Albi. Il s'agissait en réalité du 5e vol test, mais du premier emportant une capsule pressurisée, celle-là même qui devrait accueillir les voyageurs. C'est là aussi un atout pour le concept : pouvoir décoller depuis des aérodromes au lieu de pas de tir spécifiques.

Logo Zephalto

Par ailleurs, la cabine se veut mieux équipée et plus confortable qu'une capsule spatiale ou qu'un avion stratosphérique.

L'atterrissage est également plus doux qu'en capsule traditionnelle et la capsule peut embarquer des instruments scientifiques pour mener diverses expériences, notamment la mesure de CO2 et méthane en altitude.

Déjà 400 voyageurs ont réservé un vol pour l'année prochaine, les prix devraient rapidement baisser.