Toyota souhaite, tout comme c'était déjà le cas avec les premiers véhicules hybrides, se présenter comme la locomotive de la révolution de l'industrie automobile.

 Pour ce faire, le constructeur japonais vient d'annoncer qu'il comptait partager les brevets de sa Mirai, son véhicule fonctionnant à l'aide d'une pile à combustible, avec l'espoir que cela accélère la démocratisation de ce type de véhicule propre.

Pendant 5 ans, ce sont ainsi 5600 brevets relatifs à la pile à combustible et ses systèmes connexes qui seront accessibles à tous. 1970 de ces brevets sont directement liés à la pile à hydrogène, 290 sont associés aux réservoirs d'hydrogène sous pression, 3350 sont dédiés aux logiciels de gestion du système de pile à combustible et 70 à la production et à la distribution d'hydrogène.

Toyota a indiqué que " Dans le cadre de ces contrats de licence, la direction de Toyota demandera, mais sans l'exiger, que les autres entreprises partagent leurs brevets relatifs à la pile à combustible avec elle, mais sans exigence de redevances."

La Mirai a de quoi séduire : son fonctionnement ne dégage aucune émission de gaz à effet de serre, elle dispose de 480 km d'autonomie avec un plein d'hydrogène qui ne nécessite que 5 minutes à faire auprès d'une pompe spécifique. Mais ce n'est pas tout : son moteur est parfaitement fonctionnel y compris par des températures très basses de - 34°C.

Actuellement confinée au Japon, elle devrait être disponible à partir du second semestre 2015 en Europe, à un prix toutefois relativement élevé de 57 000 $.

Toyota a déjà annoncé que la Mirai ne serait que le premier modèle d'une longue série de voitures à hydrogène qui devraient être démocratisés dans les années à venir : " Nous sommes convaincus que l'électricité produite par une pile à hydrogène deviendra la forme d'énergie motrice principale durant les 100 prochaines années."