Les résultats de quatre études viennent d'être publiés concernant le haut débit dans les 28 pays de l'Union Européenne, dont une orientée sur les tarifs d'accès aux services horripile particulièrement Neelie Kroes.
L'étude montre ainsi que d'un état à un autre, au sein de l'Union Europenne, le prix moyen de l'accès à Internet en très haut débit varie d'un ratio de 1 à 14, le tout pour des prestations rigoureusement identiques.
C'est ainsi en Lituanie que l'accès au très haut débit fixe est le moins cher, avec des abonnements proposés à partir de 10,30 euros par mois, suivie de la Roumanie avec un prix moyen de 11,20 €. À l'opposée, il ne fait pas bon être internaute technophile en Pologne, puisque selon les cas, il faut débourser 140 € par mois pour accéder au très haut débit fixe ( le prix d'entrée se situant tout de même à 21 euros, soit moins cher qu'en France.)
On notera que dans le tableau partagé par la Commission Europenne, la France se situe dans la moyenne raisonnable avec des prix allant de 29 à 45 euros.
Du côté des débits, les disparités sont moins flagrantes, mais on assiste tout de même à des ratios de 1 à 4 selon les pays et les régions.
Pour Neelie Kroes, la situation ne peut pas durer, elle regrette qu'il " n'existe pas de marché unique de l'Internet, et cela doit changer !" " Rien ne justifie qu'un consommateur européen paie quatre fois plus cher qu'un autre pour la même connexion au haut débit."