Apparenté à un logiciel on ne peut plus commun, le CAL ACS offre aux joueurs la possibilité de venir se connecter aux serveurs de la ligue dans l’optique d’y certifier le contenu du PC via un protocole de vérification des processus en cours et de la modification en temps réel de la mémoire.

Le protocole en question est chargé de surveiller l’ordinateur du joueur durant l’intégralité de la partie pour ensuite venir en référer au serveur général qui se chargera de valider le score du match.

Pour contrer les éventuels fraudeurs, la CPL a prévu d’invalider un match officiel dans le cas où le logiciel CAL ACS ne serait pas lancé durant la partie. A l’image de Valve ou encore Blizzard, la CPL a bien compris l’enjeu d’un tel engouement virtuel et se charge aujourd’hui de limiter le phénomène de triche.

Un logiciel parmi tant d’autres
C’est en tout cas la moindre des choses de la part d’une telle ligue d’affirmer ses positions afin que les joueurs et joueuses amateurs ou professionnels puissent jouer dans des conditions de jeu relativement honnêtes.

Le phénomène n’est malheureusement pas isolé et touche un grand nombre de discipline qu’elles soient réelles ou virtuelles. Ainsi la CPL se veut ferme contre les éventuels tricheurs qui encourent une suspension temporaire voire définitive de la CPL ou encore de la Cyberathlete Amateur League.

Destiné en premier lieu à la CAL, le succès du logiciel déterminera son utilisation finale et pourrait se retrouver à terme dans les PC de l’Electronic Sports World Cup ou encore de la World Cyber Games. Affaire à suivre…

Accéder au site officiel de la Cyberathlete Amateur League (anglais)