La marque ne vous parlera sans doute pas du tout et pourtant Turing Robotic Industries nous promet de proposer, d'ici 2018, le smartphone le plus puissant au monde.

Baptisé Monolith Chaconne, le terminal opte pour un design étonnant avec un clavier physique qui se déploie sous son gigantesque écran... Mais attention, à la vue de la fiche technique annoncée, il est rapidement très évident que tout cela sera particulièrement complexe à mettre en place, voire impossible.

Tout d'abord, le Monolith Chaconne évoque un écran de 6,4 pouces 4K (3840 x 2160 pixels) ce qui nous pose une question, celle de la taille de l'appareil. En visualisant les rendus proposés par TRI, on peut facilement imagines l'écran de 6,4 pouces, mais quid du reste des dimensions de l'appareil dans ce cas ? Le Chaconne risque de se présenter comme une véritable brique, un dispositif trop imposant pour se vouloir véritablement mobile, mais passons.

Turing Monolith Chaconne.

Ce qui parait le plus ridicule dans la fiche technique est la promesse d'y voir trois SoC Snapdragon 830. D'une part, le SoC n'existe pas encore, d'autre part, il y a peu de chances pour que ce type d'architecture soit capable de proposer un travail de concert... Mais soit, passons encore sur le sujet...

Pêle-mêle, Turing promet également 18 Go de RAM, 1,2 To de stockage, un double capteur photo 20 Mp en façade et quatre à l'arrière pour proposer 60 Mpixel au total et permettre la capture en iMax 6K.

Turing Monolith Chaconne 3.

Pour alimenter le tout, on évoque 3 batteries fournissant 120 wh : l'une à base de supercondensateurs au graphène pour un total de 3600 mAh ( des supercondensateurs au graphène que les chercheurs ont peine à produire en laboratoire), une batterie Li-Ion de 1600 mAh, et une pile à combustible...

Pas d'android au menu, mais Swordfish, une évolution de Sailfish... Soit une compatibilité partielle avec les applications Android. On ne comprend ainsi pas comment ce monstre de puissance à la pointe de la technologie mise sur un OS en fin de vie qui n'a jamais réussi à percer, et dont les applications sont limitées...

On l'aura rapidement compris au fil de la lecture de la fiche technique, il ne s'agit là que d'un vaporeware de plus à mettre au crédit de Turing qui s'est spécialisé dans le domaine depuis quelque temps : le Turing Phone qui avait fait beaucoup de remous l'année dernière a accusé des retards de livraison conséquent et les tests ont révélé un terminal désastreux.