Le service de VTC Uber est de plus en plus contesté à travers l'Europe, et la polémique se maintient aussi bien en dehors de la société qu'auprès de ses propres collaborateurs. Ces derniers évoquaient ainsi des conditions de travail inacceptables et manifestaient il y a quelques mois encore.
Pour adoucir les relations avec ses chauffeurs, Uber avait annoncé la mise en place de plusieurs aménagements. Dans un premier temps, il était question de permettre aux passagers d'effectuer des pourboires auprès des chauffeurs, désormais le groupe évoque une couverture sociale gratuite pour ces derniers en cas d'accident pendant une course.
Uber a ainsi annoncé "le lancement d'une protection sociale en cas d'accident qui répond aux besoins spécifiques des chauffeurs indépendants partenaires d'Uber" qui devrait s'appliquer "de l'acceptation d'une prise en charge d'un client jusqu'à l'arrivée à destination de ce dernier."
Un effort qui ne se réfère malgré tout qu'à la mise en application obligatoire, à compter du 1er janvier prochain, de la loi travail de 2016 qui impose à la plupart des plateformes de prendre en charge ses travailleurs soit par une assurance volontaire acquittée par les collaborateurs à titre personnel, soit via un contrat collectif aux garanties équivalentes.
La couverture proposée par Uber devrait prendre en charge une partie des remboursements de frais de santé en cas d'accident, mais également les pertes de capacité permanentes en cas de blessure ainsi qu'une rente pour les proches en cas de décès.
Uber espère ainsi retrouver la confiance des chauffeurs et relancer ses embauches, malheureusement, le sujet le plus délicat, à savoir la facturation et la rémunération plus juste des chauffeurs, reste au point mort.