Peu après l'annonce du piratage d'envergure d'Uber, le secrétaire d'État au numérique, Mounir Mahjoubi, envoyait un courrier au PDG du service de VTC dans le but de savoir plus précisément dans quelles mesures les Français étaient concernés par cet acte.
Pour rappel, Uber avait fait l'objet d'un piratage important en octobre 2016. Un piratage que le service avait passé sous silence pour éviter un scandale. Menacé par les pirates de tout révéler au monde, Uber avait ainsi réglé une rançon de 100 000$. Au total, ce sont les données de 57 millions d'utilisateurs (clients et chauffeurs) qui ont été récupérées lors de l'attaque.
Finalement, Uber a annoncé qu'en France, 1,4 million de personnes étaient concernées par ce piratage, soit à l'époque des faits, la totalité des utilisateurs du service.
Uber précise "Il s'agit d'une estimation, car les informations que nous recevons à travers l'application Uber ou notre site Web ne permettent pas de connaître avec certitude le lieu de résidence réel de l'utilisateur. Lorsque l'incident s'est produit, nous avons pris des mesures immédiates pour sécuriser les données, empêcher d'autres accès non autorisés et renforcer la sécurité de nos données. Nous n'avons constaté aucune fraude ni aucun abus lié à cet incident. Nous surveillons de près les comptes concernés, qui bénéficient d'une protection renforcée contre la fraude."