Ghost Recon Wildlands aura rencontré un énorme succès au cours de sa phase de bêta ouverte il y a deux semaines. Le titre de tir à la troisième personne est ainsi très attendu par les joueurs. Graphiquement réussi, le titre propose d'incarner le membre d'une unité d'élite de l'armée, les Ghosts, pour démanteler un cartel (la Santa Blanca) ayant fait la main mise sur le pays.
Le jeu présente ainsi la Bolivie comme un narco-état, le gouvernement pactisant avec le cartel en lui laissant diriger l'ensemble des trafics et en faisant régner la terreur parmi les rebelles...
Ce tableau du pays dépeint dans le jeu n'a pas véritablement séduit le gouvernement bolivien qui a prononcé une plainte officielle auprès de l'ambassade de France à La Paz. La Bolivie a donc entamé des négociations diplomatiques, avant de se laisser l'option d'un recours en justice.
Pour le moment, l'ambassade de France n'a pas réagit, et la situation pourrait être délicate puisque le titre d'Ubisoft sort demain, il parait impensable de la bloquer.
Ubisoft de son côté a indiqué que l'histoire était issue d'une pure fiction, et qu'il ne s'agissait en aucun cas de viser le gouvernement bolivien actuel. Pour l'éditeur, il faut voir l'ensemble comme une oeuvre de fiction, à la manière d'un film ou d'une série TV, le choix de la Bolivie permettant avant tout de rendre hommage à la magnifique topographie de la zone géographique.