L' UIT ( Union Internationale des Télécommunications ) vient de rendre publique la huitième édition de son rapport sur l'évolution des télécommunications, faisant le point de la situation et envisageant les étapes futures.
Le rapport met l'accent sur la migration en cours vers les réseaux de prochaine génération ( NGN ou Next Generation Network ) correspondant au passage au tout IP, avec la constitution d'un unique réseau assurant le fonctionnement d'un ensemble de services (téléphonie, télévision, accès Internet, transferts de données, etc).
4 milliards d'abonnés au téléphone
L' UIT constate le développement des offres tripe et quadruple play, qui préfigurent cette évolution. La lutte est féroce entre les différents acteurs ( lignes fixes, mobiles, accès sans fil, câble ) pour capter une partie des revenus publicitaires générés par les services transitant dans leurs tuyaux.
Dans ce contexte, les pays en voie de développement tentent d'atteindre directement à la phase des réseaux NGN, essayant de rattraper leur retard sur les pays ayant développé des réseaux à large bande et sans passer par les étapes intermédiaires.
Et ceci est permis par la croissance soutenue des TIC ( Technologies de l'Information et de la Communication ) . L' UIT estime quà la fin 2006 il existait 4 milliards d'abonnés fixes et mobiles et plus d'un milliard d'internautes dans le monde. Ces 4 milliards se décomposent en 1,27 milliard de lignes fixes et 2,68 milliards de lignes mobiles.
Les marchés émergents ont le vent en poupe
C'est bien sûr en Chine et en Inde que la croissance est la plus rapide : les deux pays ont engrangé presque 200 millions de nouveaux abonnés au seul premier trimestre 2007 ( 87 millions en Chine, 110 millions en Inde ). Les marchés émergents représentent 61% des abonnés mobiles dans le monde entier, avec un taux de pénétration moyen de 34% en 2006 ( 26% en 2005 ). Autant dire que la marge de progression reste très élevée.
Mais pour arriver aux réseaux NGN, il va être nécessaire de repenser les réglementations et les modèles économiques. Le principe "un réseau, un service" vit ses derniers jours et il faut s'adapter aux progrès technologiques en matières de réseaux à haut débit.
Les réseaux NGN sont vus comme des vecteurs de développement, " en assurant la croissance socio-économique " dans les pays développés et ceux en voie de développement. Accès Internet à très débit, nouveaux services publics, télésanté...autant de domaines qui offrent des perspectives que les régulateurs et les décideurs gouvernementaux ne doivent pas négliger ni freiner.
Le rapport met l'accent sur la migration en cours vers les réseaux de prochaine génération ( NGN ou Next Generation Network ) correspondant au passage au tout IP, avec la constitution d'un unique réseau assurant le fonctionnement d'un ensemble de services (téléphonie, télévision, accès Internet, transferts de données, etc).
4 milliards d'abonnés au téléphone
L' UIT constate le développement des offres tripe et quadruple play, qui préfigurent cette évolution. La lutte est féroce entre les différents acteurs ( lignes fixes, mobiles, accès sans fil, câble ) pour capter une partie des revenus publicitaires générés par les services transitant dans leurs tuyaux.
Dans ce contexte, les pays en voie de développement tentent d'atteindre directement à la phase des réseaux NGN, essayant de rattraper leur retard sur les pays ayant développé des réseaux à large bande et sans passer par les étapes intermédiaires.
Et ceci est permis par la croissance soutenue des TIC ( Technologies de l'Information et de la Communication ) . L' UIT estime quà la fin 2006 il existait 4 milliards d'abonnés fixes et mobiles et plus d'un milliard d'internautes dans le monde. Ces 4 milliards se décomposent en 1,27 milliard de lignes fixes et 2,68 milliards de lignes mobiles.
Les marchés émergents ont le vent en poupe
C'est bien sûr en Chine et en Inde que la croissance est la plus rapide : les deux pays ont engrangé presque 200 millions de nouveaux abonnés au seul premier trimestre 2007 ( 87 millions en Chine, 110 millions en Inde ). Les marchés émergents représentent 61% des abonnés mobiles dans le monde entier, avec un taux de pénétration moyen de 34% en 2006 ( 26% en 2005 ). Autant dire que la marge de progression reste très élevée.
Mais pour arriver aux réseaux NGN, il va être nécessaire de repenser les réglementations et les modèles économiques. Le principe "un réseau, un service" vit ses derniers jours et il faut s'adapter aux progrès technologiques en matières de réseaux à haut débit.
Les réseaux NGN sont vus comme des vecteurs de développement, " en assurant la croissance socio-économique " dans les pays développés et ceux en voie de développement. Accès Internet à très débit, nouveaux services publics, télésanté...autant de domaines qui offrent des perspectives que les régulateurs et les décideurs gouvernementaux ne doivent pas négliger ni freiner.