Dans un communiqué, la FCC indique qu'elle n'ira pas plus avant dans son examen ouvert en décembre 2004 car elle manque de données techniques pour déterminer si oui ou non les mobiles à bord des avions produisent des interférences avec le réseau cellulaire terrestre.
Un non en attendant de nouvelles données
Cette décision fait écho aux commentaires des opérateurs mobiles invoquant des contraintes techniques non encore résolues pouvant provoquer des dysfonctionnements sur leurs réseaux. Elle va également dans le sens de nombreux avis de voyageurs refusant de devoir supporter les conversations de quelques personnes peu discrètes tout au long du voyage.
En attendant que les acteurs industriels trouvent des solutions techniques acceptables, la FCC clôt donc le dossier mais ne l'enterre pas pour autant. Elle se dit prête à reconsidérer la question dès que des données suffisantes seront disponibles.
Même si la décision finale d'autoriser les mobiles dans les avions dépend en réalité de la FAA ( Federal Aviation Administration ), les compagnies aériennes européennes, qui préparent leurs propres services pour la fin de l'année, ont une jolie occasion ici de prendre une longueur d'avance dans ce domaine.