Le projet Cell-All initié par le Département de Sécurité Intérieure américain réfléchit sur l'intégration dans les téléphones portables vendus aux Etats-Unis de capteurs permettant de détecter des menaces terroristes diverses : biologique, chimique, radioactive...
Cette initiative répond à une volonté simple : être capable de réagir à une attaque terroriste dès les premières minutes afin d'assurer l'évacuation de la population ou de fournir un antidote dans les plus brefs délais. Depuis les attentats de 2001, le gouvernement américain a dépensé des milliards de dollars pour équiper les zones sensibles (aéroports, métro, places publiques) de capteurs divers.
Mais pour couvrir l'ensemble du territoire d'un réseau efficace de détection, quoi de mieux que les quelques 230 millions de téléphones portables couvrant plus de 75% de la population américaine ? Les capteurs miniaturisés et multifonctions existent déjà et cette solution permettrait de disposer d'un réseau mouvant quadrillant constamment le pays.
Surveiller tout le temps et partout
Le programme Cell-All en est à ses balbutiements et les concertations débutent seulement. Il n'est même pas sûr que le projet ira à son terme tant les questions à résoudre sont nombreuses. Mais on imagine déjà que les capteurs, une fois activés par une menace, pourraient relayer leurs mesures par réseau mobile et fournir leur position par GPS (puisque l'arrivée du GPS dans les téléphones grand public n'est quasiment plus qu'une question de mois) au Département de la Sécurité Intérieure, qui assurerait l'emission d'alertes en direction des postes de police, des agences gouvernementales et des services de secours.
Une seule alerte serait considérée comme un faux positif, mais si les capteurs de plusieurs téléphones portables émettaient des données concordantes sur un même lieu, on pourrait envisager une action immédiate.
Evidemment, ce projet pose une nouvelle fois de graves questions sur le respect de la vie privée. On s'interroge sur l'intérêt d'un tel projet dont rien ne dit pour le moment qu'il peut fonctionner, et l'on s'inquiète de voir les objets électroniques du quotidien transformés en machines à surveiller à la solde du gouvernement. Les tenants du projet assurent quant à eux que le dispositif ne serait mis en place que sur la base du volontariat.
Cette initiative répond à une volonté simple : être capable de réagir à une attaque terroriste dès les premières minutes afin d'assurer l'évacuation de la population ou de fournir un antidote dans les plus brefs délais. Depuis les attentats de 2001, le gouvernement américain a dépensé des milliards de dollars pour équiper les zones sensibles (aéroports, métro, places publiques) de capteurs divers.
Mais pour couvrir l'ensemble du territoire d'un réseau efficace de détection, quoi de mieux que les quelques 230 millions de téléphones portables couvrant plus de 75% de la population américaine ? Les capteurs miniaturisés et multifonctions existent déjà et cette solution permettrait de disposer d'un réseau mouvant quadrillant constamment le pays.
Surveiller tout le temps et partout
Le programme Cell-All en est à ses balbutiements et les concertations débutent seulement. Il n'est même pas sûr que le projet ira à son terme tant les questions à résoudre sont nombreuses. Mais on imagine déjà que les capteurs, une fois activés par une menace, pourraient relayer leurs mesures par réseau mobile et fournir leur position par GPS (puisque l'arrivée du GPS dans les téléphones grand public n'est quasiment plus qu'une question de mois) au Département de la Sécurité Intérieure, qui assurerait l'emission d'alertes en direction des postes de police, des agences gouvernementales et des services de secours.
Une seule alerte serait considérée comme un faux positif, mais si les capteurs de plusieurs téléphones portables émettaient des données concordantes sur un même lieu, on pourrait envisager une action immédiate.
Evidemment, ce projet pose une nouvelle fois de graves questions sur le respect de la vie privée. On s'interroge sur l'intérêt d'un tel projet dont rien ne dit pour le moment qu'il peut fonctionner, et l'on s'inquiète de voir les objets électroniques du quotidien transformés en machines à surveiller à la solde du gouvernement. Les tenants du projet assurent quant à eux que le dispositif ne serait mis en place que sur la base du volontariat.