Il n'est désormais plus possible de proposer ses jeux sur la plateforme Steam Greenlight. Le service lancé le 30 aout 2012 a définitivement fermé ses portes, et la bascule vers le nouveau système baptisé Steam Direct ne sera officiellement accessible qu'à compter du 13 juin.
L'objectif de Steam Greenlight était de permettre aux joueurs qui repéraient des jeux prometteurs de les proposer afin de les intégrer à la plateforme Steam pour leur offrir plus de visibilité et par extension, un soutien financier. Pour les éditeurs indépendants, le système permettait alors de profiter de la puissance de Steam, mais surtout de sa communauté de joueurs et de concerner une audience record en peu de temps.
Pour Steam, l'objectif était de ne pas passer à côté de petites pépites et de mieux comprendre l'intérêt des joueurs. On a ainsi assisté à la naissance, grâce à Greenlight, de la catégorie des jeux de roman visuel.
Le remplaçant de Greenlight, Steam Direct, s'annonce encore plus simple pour les éditeurs. Il n'y aura plus à attendre le vote des utilisateurs pour que les titres soient intégrés à la plateforme. Steam demandera simplement aux créateurs de vérifier leur identité et de régler une somme réduite de 100 dollars par jeu pour que leur titre intègre la plateforme. Si le titre en question génère plus de 1000 dollars de recette, alors la somme de départ sera récupérée par le créateur. Par ailleurs, la période de validation de chaque titre ne devrait prendre que quelques jours, le temps de vérifier que le titre fonctionne, correspond à la description fournie par le créateur et ne contient aucun malware.
Pour les développeurs qui n'ont jamais travaillé avec Steam, la procédure s'annonce toutefois un peu plus longue. Il faudra attendre 30 jours avant de voir les titres validés sur la plateforme, notamment afin de s'assurer de l'identité du créateur et de procéder à des vérifications approfondies. Le titre devra être présenté pendant plusieurs semaines sans être disponible, ce qui laissera le temps à la communauté de remonter des informations que Valve aurait pu manquer, notamment au niveau de la propriété intellectuelle.