Les terminaux nomades durcis ne constituent qu'une petite frange des appareils mobiles spécifiquement destinés à l'entreprise mais leur coque renforcée et leur étanchéité ( éclaboussures, poussières... ) restent indispensables dans certains environnements industriels ou dans des usages en extérieur.

L'année 2009, avec la crise économique mondiale, a fait plonger les ventes de ces appareils dans certaines zones géographiques, et notamment en Europe, où les volumes se sont effondrés de 30%. Le surcoût imposé par l'ajout de couches de protection a joué contre eux dans un climat de réduction des coûts dans les entreprises.

De même, certains secteurs, comme la vente, ont été plus particulièrement touchés par les difficultés économiques, portant un coup aux ventes de terminaux dédiés, avec une chute des ventes allant jusqu'à 40%.

Mais, note le cabinet VDC Research dans une étude, le premier trimestre 2010 a permis un redressement de 8% des ventes des terminaux nomades durcis, qui profite de la même manière de l'ambiance de reprise économique.


Ventes en hausse mais marché en mutation
Et la perspective pour 2010 s'annonce meilleure que prévue, certains fabricants de terminaux durcis enregistrant une augmentation de leurs commandes de 20 à 30%, ce qui pourrait permettre au marché d'atteindre une valeur de 2,1 milliards de dollars et un volume de 2,6 millions d'unités.

Si les terminaux dédiés à la vente restent le gros secteur pour les terminaux durcis, les outils nomades pour les travailleurs sur le terrain, segment jusqu'ici minoritaire, est en train de prendre de l'ampleur grâce aux avancées techniques rapides de l'industrie mobile, notamment sur les processeurs mobiles moins gourmands en énergie et à la migration de certaines tâches vers la mobilité.

Cependant, le marché des terminaux durcis n'est pas à l'abri de la concurrence des smartphones, dont l'ajout permanent de fonctionnalités finit par transformer en alternatives possibles pour les domaines les moins exposés, tandis que le soin porté à l'ergonomie finit par dépasser les cadres classiques de son usage et fait passer les smartphones traditionnels du cadre feutré des bureaux à celui du terrain, malgré leur absence de protection.

Source : Information Week