Vénus est une planète de notre système sur laquelle les conditions sont plus proches de l'enfer que du paradis avec une enveloppe nuageuse d'acide sulfurique et une surface rocailleuse dont la chaleur est suffisamment élevée pour y faire fondre n'importe quel métal instantanément.
Cette hypothèse est aujourd'hui révisée, et les scientifiques pensent désormais qu'à défaut d'un océan d'eau, ce seraient des océans de dioxyde de carbone liquide qui auraient façonné la surface de la planète.
Actuellement, le dioxyde de carbone représente 96,5% de l'atmosphère de Vénus. Dans certaines conditions de pression et de chaleur, le dioxyde de carbone peut atteindre un état supercritique, lui offrant les propriétés combinées d'un liquide et d'un gaz.
La pression atmosphérique de Vénus est 90 fois supérieure à celle de la Terre, mais dans son enfance, la pression pouvait y être jusqu'à douze fois supérieures encore, pendant une période allant de 100 à 200 millions d'années. Dans ces conditions, il se pourrait que du dioxyde de carbone supercritique se soit formé et que ces océans aient creusé des vallées et canyons à la surface de la planète.