Alors que le leader mondial du logiciel est encore en bisbille avec la Commission Européenne qui le menace de nouvelles amendes s'il ne lui fournit pas la documentation claire et complète relative à la notion d'interopérabilité qu'elle exige (fin de l'ultimatum demain !), la situation de Microsoft semble plus sereine sur ses terres américaines où sa bonne volonté affichée et suivie de faits a convaincu le département de la Justice.

Comme en Europe, Outre-Atlantique, depuis un rocambolesque procès pour cause d'abus de position dominante dont l'épilogue a été la signature en 2002 d'un accord à l'amiable entre Microsoft et le gouvernement américain, la firme de Redmond doit fournir les données techniques nécessaires à ses concurrents afin qu'ils puissent développer des logiciels tiers fonctionnant dans un environnement Windows. Un accord que Microsoft a récemment accepté de prolonger.


Microsoft en bon élève
Microsoft est donc sous haute surveillance, un comité technique se chargeant périodiquement de vérifier si la société suit bien ses engagements pris en passant notamment à la moulinette les spécificités de ses produits logiciels pour s'assurer qu'ils sont conformes aux exigences de la loi antitrust. C'est dans ce cadre là que les procureurs américains viennent de rendre un rapport favorable concernant Windows Vista et Internet Explorer 7.

Une situation dont ces derniers se réjouissent soulignant l'effort manifeste de coopération entrepris par Microsoft qui, au cours du développement de Vista, a invité pas moins de 30 sociétés concurrentes sur son campus de Redmond afin de travailler conjointement à la résolution de bugs susceptibles de pénaliser le fonctionnement de leurs logiciels sous le dernier né de ses OS.


Vigilance toujours de mise
Tout n'est pas parfait pour autant et si la documentation fournie par Microsoft est semble-t-il plus facile à comprendre que la précédente, elle se doit encore d'être complétée suite à quelques plaintes et pour ce faire, Microsoft a désormais jusqu'à novembre 2009.

En attendant, demain pour la réponse de la Commission Européenne.