L'Autorité californienne des transports (DMV) aura finalement réussi à s'imposer face à Uber. Le service de VTC jouait du forcing pour installer une quinzaine de ses véhicules autonomes dans la ville de San Francisco dans le but d'expérimenter le transport de clients automatisé.
La société, qui a l'habitude de rompre avec les conventions (et de ne pas vraiment se préoccuper des législations en vigueur) avait décidé de passer outre la demande d'autorisation... Pour s'éviter toutefois les foudres des régulateurs, Uber avait déjà organisé une défense, stipulant que ses véhicules n'étaient pas entièrement autonomes, mais qu'ils s'apparentaient à des véhicules proposant de lourdes assistances à la conduite.
Finalement, Uber n'aura pas insisté face au refus du DMV d'enregistrer ses véhicules, et le groupe a donc choisi de faire route vers l'Arizona. Les véhicules du service, des Volvo XC90 devraient circuler dans l'Etat dans les semaines à venir.
Le ministère des Transports de l'Arizona a déjà indiqué qu'il ne voyait aucun frein à voir les véhicules d'Uber circuler sur les routes. Il a même été indiqué qu'Uber ne nécessiterait pas de "permis particulier" pour mener à bien ses tests.
En quelques mois, la Californie s'est imposée comme l'État précurseur du véhicule autonome. Jusqu'à récemment, il s'agissait d'un des rares états à délivrer des permis de circuler et sous conditions aux véhicules autonomes. D'autres États, constatant que cet aménagement peut permettre de se rendre plus attractif pour les constructeurs automobiles, ont également fait le choix de permettre les tests de systèmes de conduite autonome.