Les automobilistes français semblent concernés par le véhicule électrique, puisque les immatriculations de ces automobiles ont progressé de plus de 20 % en 2014. Mais à ce stade, pas question de parler de révolution, puisque la part de marché reste confidentielle malgré la débauche d'offres commerciales et les aides gouvernementales.
"C'est vrai que les volumes sont encore assez marginaux par rapport à l'ensemble du marché, mais pour un marché aussi jeune, c'est très positif " partage Marie Castelli, secrétaire générale de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique.
Et les chiffres sont d'autant plus encourageants que selon elle, les acheteurs auraient été rebutés en début d'année par la modification des assiettes de calcul du bonus sur les locations longue durée qui entrainaient la perte d'un avantage de 2000 euros, alors même que ce type d'immatriculation représente 60 % des véhicules électriques.
En France, c'est Renault qui occupe la plus grosse part du marché du véhicule électrique avec sa Zoé, écoulée à 5970 exemplaires cette année, dont 1182 rien qu'en décembre. Nissan de son côté aurait écoulé 1604 Leaf, avec pour objectif d'atteindre les 2500 unités d'ici mars 2015.
La reine des voitures électriques, la Tesla Model S, a trouvé 328 preneurs en France malgré un prix de départ élevé de 60 000 euros, c'est toutefois celle qui propose actuellement le plus d'autonomie avec plus de 500 km par charge.
C'est pourquoi Toyota mise désormais sur le véhicule à hydrogène, qui offre l'avantage de combiner une grande autonomie avec un système de recharge d'hydrogène comparable au passage à la station essence. La Mirai sera ainsi proposée en Europe à partir du second semestre de l'année.