La crainte de cyberattaques de déstabilisation incite décidément à multiplier les précautions pour éviter toute tentative de perturbation des différentes élections qui doivent se dérouler ces prochains mois en France.
La décision est prise d'après les recommandations de l'ANSSI et compte tenu "du niveau de menace extrêmement élevé de cyberattaques qui pourrait affecter le déroulement du vote électronique", pourtant instauré depuis 2012 dans le cadre des élections législatives pour les Français de l'étranger.
Le secrétaire d'Etat Matthias Fekl a indiqué qu'"il a été jugé préférable de ne prendre aucun risque de nature à compromettre le scrutin législatif pour les Français de l'étranger".
Ces derniers devront donc recourir au vote classique à l'urne tandis que "les votes par correspondance et par procuration seront facilités et encouragés". Déjà, les politiques s'interrogent sur la vraie nature de cette annonce qui remet en question la possibilité de voter pour de nombreux Français de l'étranger qui n'auront pas forcément l'occasion de se rendre dans des bureaux de vote parfois lointains et alors qu'ils devront déjà recourir au vote traditionnel pour les deux tours de la présidentielle.