Hier, Warner Music Group Corp. a rendu public ses résultats pour le dernier trimestre qui sont jugés assez catastrophiques. Le groupe a également annoncé 400 suppressions de postes.
Le label a indiqué avoir résisté tant bien que mal grâce à Madonna, Red Hot Chili Peppers et autres Gerald Levert mais ces derniers n'auront pas fait aussi bien que James Blunt et Sean Paul l'année dernière. La firme espère désormais pouvoir réinvestir massivement dans les ventes numériques, qu'elles soient audio ou vidéo.
La transition vers le numérique se confirme, le piratage nuit toujours
La perte totale lors de son second trimestre fiscal a atteint 27 millions de dollars, soit 19 cents par action, à comparer avec les 7 millions perdus l'année dernière sur la même période.
Les revenus totaux ont également décliné de 2 % passant de 796 à 784 millions de dollars, les revenus issus des ventes numériques s'établissant à 111 millions de dollars, en hausse de 23 %. Les analystes de Reuters Estimates tablaient plutôt sur des revenus globaux de 730 millions de dollars. Dans son communiqué, la maison de disques explique : " L'industrie du disque doit continuer à faire face au piratage et au changement des règles de consommation en pleine transition des ventes physiques vers les ventes numériques ".
Le groupe Warner Music a par ailleurs précisé qu'il s'attendait, en comparaison des ventes de ce trimestre, à de meilleures ventes lors des deux prochains, selon nos confrères de Reuters. De même, la maison de disques devrait investir dans le secteur mobile et apporter davantage de contenus audio et vidéo dans ce domaine. En marge des 400 licenciements, de nouvelles embauches seront réalisées dans la branche numérique de Warner Music afin de répondre aux orientations stratégiques du groupe.