L'application Whatsapp dédiée à Android est actuellement pointée du doigt pour ce que le service présente comme un bug plus qu'un comportement malveillant volontaire.

En effet, l'application activerait sans aucune autorisation et de façon quasi systématique le microphone intégré aux smartphones de ses utilisateurs. En conséquence, ces derniers ont l'impression d'être espionnés à leur insu lorsqu'ils utilisent la messagerie. L'annonce fait tache alors que le service est utilisé par plus d'un milliard d'utilisateurs, dont la moitié sur Android.

Un bug de micro... qui n'en est pas un ?

Autre problème notoire : le microphone continuerait d'être actif même quand l'application est réduite et fermée.

Meta, la maison mère de Whatsapp a démenti organiser l'écoute de ses utilisateurs et évoque un "bug" dans son application.

Malgré la révélation du bug, aucun correctif n'est encore disponible pour corriger le problème, et les choses pourraient être complexes. Une enquête est en cours pour savoir désormais si l'origine du problème est imputable à Whatsapp ou à Android. Meta pointe du doigt le fait que dans les faits, le problème ne vient pas d'une activation du micro, mais d'une erreur d'attribution d'informations dans le tableau de bord de confidentialité d'Android. Dans les faits, le micro ne serait pas réellement activé, mais Android rapporterait une activation dans l'historique, et allumerait une LED sur les smartphones compatibles pour signifier de l'utilisation du module camera/micro.