Se basant sur diverses études abondant dans le sens d'une incidence des champs radio-électriques émis par les bornes Wi-Fi sur la santé des animaux ( effets cancérigènes supposés ) et partant du sacro saint principe de précaution, le président de l'université de Lakehead a décidé de favoriser l'installation d'un réseau câblé sur son campus au détriment du WiFi.
L'université de l' Ontario lui a également emboîté le pas. Bien qu'elle reconnaisse l'aspect pratique indéniable de la technologie Wi-Fi ( connexion nomade sans fil ), l'université laisse son réseau en l'état et n'envisage une migration vers le Wi-Fi qu'à la condition d'un risque zéro somme toute bien difficile à garantir.
On peut toutefois penser que ce genre de réaction soit bénéfique en induisant une multiplication des études sur le sujet. Même si en la matière on a tendance à entendre tout et son contraire.
Il n'est cependant pas dit que ce refus ait un grand retentissement tant il est vrai que l'implantation du Wi-Fi dans les sites universitaires ne relève pas d'un enjeu économique primordial.
Et quid de la sécurité de transmission des données ' cf. notre dossier.