Prenons l'exemple du groupe Total et de son président Christophe de Margerie. Une requête dans le moteur de recherche Google pour Total renvoie un lien vers Wikipédia sur la première page des résultats, tandis que celle pour Christophe de Margerie place la page de l'encyclopédie communautaire en tête. Toutes les entreprises du CAC 40 ont leur page Wikipédia. Le constat fait avec le groupe Total et son dirigeant est le même pour 39 entreprises du CAC 40, 12 apparaissant même parmi les trois premiers résultats, et pour 29 dirigeants du CAC 40.
Le problème est que malgré le fait que des informations puissent être plus ou moins erronées, voire entièrement fausses, le succès de l'encyclopédie communautaire est tel que cette dernière participe à la construction de l'image de l'entreprise, au même titre que le site officiel.
Les entreprises doivent garder l'oeil
Le droit de réponse pour les entreprises
Euro RSCG préconise aussi la création et l'utilisation d'un nouveau standard de communication : le NDLE pour Note de l'entreprise. Cela permettrait de respecter le droit d'expression des internautes, tout en donnant à l'entreprise le droit de réponse à ce qui est dit à son sujet. Idem pour le dirigeant. Après tout, pourquoi pas.