L'obstination de Microsoft à pousser la mise jour Windows 10 auprès des utilisateurs a déjà été pointée du doigt à maintes reprises. Certains l'assimilent à une mise à niveau forcée, surtout depuis que son statut dans Windows Update est passé à une mise à jour recommandée.
Pourtant, une décision de justice aux États-Unis détonne. Selon The Seattle Times, Microsoft a versé la somme de 10 000 dollars à une utilisatrice pour laquelle l'installation dite automatique de Windows 10 a été problématique.
À la tête d'une agence de voyages en Californie, Teri Goldstein n'aurait pas autorisé la mise à niveau vers Windows 10 sur son ordinateur. Cette migration forcée a échoué et elle a été confrontée à des dysfonctionnements que le support client de Microsoft n'a pas été en mesure de résoudre. De quoi l'inciter à porter plainte.
La somme de 10 000 dollars qu'elle a obtenue de son action en justice vient en dédommagement des préjudices qu'elle a subies, dont dans le contexte de son agence de voyages et pour le coût d'un nouvel ordinateur.
The Seattle Times écrit que Microsoft a abandonné un appel pour éviter des frais liés à une autre procédure mais réfute " tout acte répréhensible ". On peut se demander si cette affaire n'incitera pas d'autres utilisateurs à manifester un mécontentement auprès de la justice.
Les détails précis de cette affaire manquent cependant et on imagine mal Microsoft avoir renoncé à un appel sans avoir lourdement peser le pour et le contre. Selon les chiffres de Microsoft, au mois d'avril 2016, Windows 10 équipe 30 % des ordinateurs et tablettes Windows des utilisateurs (51 % pour Windows 7).